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Les étapes d’une plantation réussie
La préparation du sol
Eliminez d’abord l’herbe de surface, s’il y en a, par un décapage à la pioche sur deux ou trois centimètres d’épaisseur. C’est un peu physique, mais simple et écologique. Le traitement avec un herbicide systémique est possible mais plus long (le temps d’action) et moins naturel.
Lorsque la surface est bien propre, bêchez profondément (au moins la hauteur du fer de la bêche), en émiettant la terre et en retirant les rhizomes de chiendent et autres racines suspectes.
On complète le bêchage par un griffage pour parfaire l’émiettage et bien égaliser la terre.
L’organisation
Une fois le sol bien préparé, repérez les emplacements et commencez à disposer les plantes après avoir vérifié que les mottes sont humides à cœur. A défaut arrosez-les ou faites-les tremper quelques minutes dans l’eau. Dans un grand massif, des morceaux de planches posés sur le sol vous aideront à vous déplacer sans piétiner la terre. Procédez éventuellement par zones pour éviter d’être dépassé par l’ampleur de la tâche.
Les précautions
Dépotez les plantes au fur et à mesure de la plantation pour éviter le dessèchement des racines. Creusez un trou suffisamment spacieux, à l’aide d’un transplantoir, pour que la motte trouve sa place sans forcer. Ramenez la terre sur elle et tassez fermement. Egalisez la terre. Le sommet de la motte doit être recouvert de 1 cm environ.
Comment achever la plantation ?
On termine toujours par un léger griffage, pour effacer (décompacter) les éventuelles traces de pas, si c’est le cas, puis par un arrosage copieux autour des plantes, au goulot de l’arrosoir ou directement au tuyau (sans pomme) pour que la terre colle bien aux mottes ou aux racines et qu’il ne reste pas de poche d’air.
Quelques jours plus tard, après ressuyage, on sarcle précautionneusement autour des plantes pour supprimer la croûte qui s’est formée.
