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Dr. Phyto N°111 Mars 2018

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Conseils Mars 2018



Bulletin du Dr. Phyto du mois de mars 2018


Enfin dans 7 jours le printemps, j’ai envie de vous dire tous à vos bèches, binettes et pulvérisateurs. Après un hiver en dents de scie à savoir un mois de janvier extrêmement pluvieux avec les crues que nous avons observées et des températures extrêmement clémentes dont certaines ont dépassé le record détenu depuis 1893 ! Le mois de février nous a révélé des surprises avec deux périodes hivernales qui dans certains cas ont provoqués des dégâts sur des plantes qui avaient déjà débourrées au mois de janvier suivant leurs expositions. Un conseil si vous avez hiverné certaines plantes gélives, n’enlevez pas vos systèmes de protection car nous ne sommes pas à l’abri de gelées printanières !


Cependant la plupart des végétaux ont besoin de froid pour franchir les étapes jusqu’à la mise à fleur, c’est le phénomène appelé vernalisation, celle-ci lève également les dormances primaires de certaines graines, dormance les empêchant de germer. D’où l’importance et la nécessité d’avoir une période de froid.


Concernant les plantations


La plantation proprement dite est une opération importante pour une bonne reprise de vos végétaux et une croissance optimale par la suite.  


Dans un premier temps effectuer un trou de plantation plus large que le système racinaire de façon à ce que les racines ne "remontent" pas.ça


Vous amenderez la terre avant de reboucher le trou de plantation avec à titre d’exemple du Guano marin, du sang séché  et avec du phosphate naturel. Par ailleurs je ne saurai trop vous conseiller avant la plantation de tremper le système racinaire dans du pralin. N’hésiter pas à demander conseil à nos vendeurs pour vous donner le type de pralin idoine. Il existe également pour les espèces plus délicates du pralin avec mycorhizes.


Si votre terre est trop sableuse ou argileuse, n’hésitez pas à utiliser un amendement organique.


Après plantation faites en sorte avec votre talon de bien plomber la terre de façon à chasser l’air pouvant se trouver au niveau des racines et favoriser leur desséchement. Après cette opération arrosez copieusement dans la cuvette que vous aurez effectuée au moment de la plantation.


Entretien des massifs


C’est l’époque idéale pour bêcher vos massifs. Avant le bêchage n’oubliez surtout pas d’épandre des engrais organiques et entre autre du sang desséché et de la corne torréfiée ainsi que de la matière organique. A titre d’exemple, du fumier décomposé. Vous en profiterez lors du bêchage pour éliminer les mauvaises herbes. Après ces différentes opérations vous épandrez un herbicide sélectif de pré levé c’est-à-dire avant la repousse de celles-ci.


Traitements phytosanitaires


Le mois de mars est capital pour les traitements de fin d’hiver, en effet certains parasites animaux tels que les acariens hivernent à l’état adulte. Pour ce qui est des champignons pathogènes tel que l’oïdium, ceux-ci hivernent dans les écailles des bourgeons sous forme de mycélium. Par ailleurs, beaucoup de contaminations s’effectuent à cette époque ; ce qui est le cas des maladies cryptogamiques.


En conséquence, traiter vos arbres fruitiers tous les 15 jours avec de la bouillie bordelaise associée avec une spécialité renfermant du soufre. Attention concernant la cloque du pêcher, dont le champignon responsable est Taphrina Deformans, la contamination se fait au gonflement des bourgeons, dès que la pointe verte de la première feuille apparaît à ce stade traitez impérativement à la bouillie bordelaise.


Concernant les insectes et les acariens, traitez abondamment jusqu’à la limite du ruissellement l’ensemble de vos arbres avec un insecticide à base d’huile de colza ou minérale.


Je tiens à vous rappeler qu’un certain nombre de rumeurs circulent quant à l’utilisation du vinaigre blanc associé à de l’eau de javel, l’eau de javel en pulvérisation est très toxique pour la santé et à long terme peut provoquer une bronchopneumopathie obstructive (BCPO) à savoir bronchite chronique. Par ailleurs, l’eau de javel reconnue comme désinfectant puissant ne possède qu’une action sur les bactéries et aucune action sur les champignons microscopiques. Alors de grâce ne pas l’utiliser sous aucun prétexte. Je vais me permettre de vous rappeler que les accidents domestiques provoquent 20 000 décès par an.


Pour ce qui est du bicarbonate de soude, je reste assez sceptique, bien que certains brevets aient été déposés pour lutter contre les acariens présents dans les matelas !


Traitement des mousses et lichens sur les tiges. Vous pouvez encore traiter les troncs de vos arbres avec le produit mousses et lichens de chez Solabiol. Celui présente l’inconvénient de contenir du fer d’où risque de traces sur les dallages. Dans le cas contraire, je me permettrais d’utiliser Matria de chez Bayer à base d’acide caprylique.


Désherbage total des allées, des cours et des espaces non cultivés : je vous conseille d’utiliser l’herbicide choc à base de glyphosate, de Diflufénicanil et de MCPA. Cet herbicide permet de détruire l’herbe déjà levée et de bloquer la germination des graines présentes dans le sol. D’où une persistance d’action de plusieurs mois.


Punaise de lit


Toujours dans le souci d’améliorer votre confort et de vous aider à lutter contre un insecte en pleine expansion qui n’affecte non pas les plantes mais l’être humain, nous avons pris conscience de l’importance qu’occasionne la punaise du lit et nous avons décidé de commercialisé un insecticide puissant pour éliminer cet insecte.


Cet insecte très connu depuis 1950 voire 1940 a pour particularité de se nourrir de sang humain. Contrairement aux blattes ou cafard qui pullule dans les appartements insalubres, il n’en est rien pour la punaise que l’on rencontre dans des appartements des plus salubres où dans des chambres d’hôtel ayant pignon sur rue. Cet insecte très prolifique dans les années 1950 a pu être également complétement éradiqué avec le DDT.


Le seul et unique moyen d’être sûr d’être infesté par des punaises de lite et non par un autre insecte, c’est le fait d’être piqué seulement après avoir été immobile pendant plus de deux heures (lit, fauteuil, canapé, siège d’avion, de train, de cinéma, hôpital, etc.).


La punaise de lit (Cimex lectularius) se nourrit principalement la nuit. La piqûre est souvent indolore et laisse des traces rouges sur la peau comme celles d’un moustique (généralement plusieurs piqûres groupées au même endroit).


Il faut savoir que 70% des punaises de lit s’installent et pondent leurs œufs dans les sommiers, les matelas et les têtes de lit. Les punaises de lit peuvent également s’installer dans tous les recoins d’une pièce tels que les plinthes, les prises électriques, les lattes du plancher, les meubles, les planchers, les tableaux, c’est-à-dire tous les refuges à l’abri de la lumière (parquet, lino).


A savoir : une punaise de lit a une durée de vie de 9 mois mais également elles peuvent survivre jusqu’à 18 mois sans se nourrir.


Les méthodes de luttes sont nombreuses à savoir laver couettes, drap, pyjama à 65°C. Ensuite passer l’aspirateur à vapeur sèche à 65°C sommier, matelas, plinthes, prises électriques, etc.


Après ces opérations, pulvérisez notre insecticide spécial punaises de lit.


Le bon conseil du Dr. Phyto : Si vous avez eu des punaises de lit et pour être sûr que vous les ayez éradiquées, pulvérisez sur les anfractuosités notre insecticide à base de Pyrèthre. Celui-ci possède un effet un répulsif contre ce parasite. Vous pourrez ainsi juger de l’efficacité des moyens que vous avez mis en œuvre.


 


Votre Dr. Phyto, vous pouvez me joindre 7/7 jours au 07 85 14 70 61


Ce service est entièrement gratuit !



 
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