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Poissons d'aquarium sains

 

Même dans les meilleures conditions de maintenance, il est possible que des maladies se déclarent chez les poissons. Il convient de reconnaître ces maladies, de les classifier et de les traiter correctement. Pour cela, quelques connaissances fondamentales sur les maladies des poissons les plus communes sont requises. Afin de pouvoir évaluer l’état de santé des poissons avec sûreté, il convient d’observer, tous les jours, au moment de les nourrir, leurs éventuels symptômes et comportements inhabituels.

 

Traitement des maladies bactériennes

Les bactéries sont présentes dans l’eau de chaque aquarium et y jouent de nombreux rôles essentiels tels que l’élimination des composés azotés toxiques pour les poissons par exemple.

Cependant, certaines d’entre elles peuvent déclencher des infections. Cela est notamment le cas chez les poissons blessés, dont le système immunitaire est affaibli et lorsque la densité de germes est élevée. Dans un aquarium convenablement entretenu, les bactéries ne devraient causer que peu de problèmes.

Pour le traitement, il est presque toujours inutile de connaître le type exact. Des nageoires collées et le penchant des poissons à se cacher peuvent être les premiers symptômes d’une infection bactérienne.

Des situations de stress prolongées, telles qu’une forte pollution organique de l’eau, affaiblissent le système immunitaire des poissons, de sorte que leur organisme est en proie aux bactéries. En général seuls quelques poissons au sein de la population sont atteints. Si la vessie natatoire est également infectée, cela se manifeste généralement par des troubles dans la façon de nager. Les poissons présentant ces symptômes ne peuvent généralement plus être sauvés.

 

Traitement des maladies virales

Le meilleur remède contre les maladies virales consiste à renforcer le système immunitaire. Veillez à ce que les valeurs de l’eau soient adaptées et apportez à vos poissons toutes les substances nutritives dont ils ont besoin, notamment les vitamines. Les poissons aux défenses naturelles actives sont considérablement moins sujets à des infections virales que les poissons stressés. Si toutefois ils sont infectés, ils se rétabliront plus rapidement.

Vous pouvez freiner la propagation du virus au sein de la population en mettant les poissons atteints en quarantaine et en utilisant un désinfectant. En cas d’infections virales répétées, une augmentation maîtrisée de la température de l’eau favorise l’accélération de la guérison. Le système immunitaire des poissons bat alors son plein. Après la disparition complète de tous les symptômes de la maladie, la température de l’eau peut de nouveau être abaissée très lentement (max. 1°C par jour) à la température de maintenance normale.

 

Traitement des mycoses

Les champignons (tels que Saprolegnia) sont des organismes favorisant la décomposition ; ils sont présents dans chaque aquarium. Ils contribuent largement à en assurer l’hygiène, en assimilant les déchets, tels que les excréments des poissons. Tant que la muqueuse est intacte, les champignons ne peuvent pas nuire aux poissons, étant donné qu’elle constitue une protection efficace contre la pénétration des spores de champignons (stade de prolifération).

Cependant, lorsque la muqueuse présente des lésions, par exemple, suite à des blessures ou attaques de parasites, les spores des champignons peuvent se fixer sur la peau et germer.

Chez les poissons ayant été infectés, le champignon peut infester des surfaces de peau et organes internes sains, voire provoquer leur mort. Des températures de l‘eau trop basses favorisent les attaques de champignons.

C’est pourquoi, à titre de mesure préventive, il est primordial de conditionner immédiatement l’eau de l’aquarium, même si les écorchures des poissons après leur capture ou le transport ne sont que légères. Les composants protégeant les muqueuses colmatent rapidement les blessures légères et les écorchures.

 

Traitement des infections dues à des flagellés

Les flagellés intestinaux unicellulaires largement répandus, inoffensifs en quantités réduites, peuvent abondamment proliférer dans l’intestin lorsque les poissons sont perturbés ou qu’ils reçoivent une alimentation inadaptée ou de mauvaise qualité.

Ils provoquent alors de graves lésions chez les poissons infectés, entraînant la mort. Il en va de même en cas d’attaque massive de leur intestin par certaines bactéries. Les agents pathogènes extraient des aliments les substances nutritives, les minéraux et vitamines essentiels, perturbent la digestion et endommagent la muqueuse de l’intestin. L’organisme du poisson tente de compenser les carences (notamment en minéraux) en fusionnant les tissus du cartilage au niveau de la tête, d’où l’apparition des trous.

La guérison de l’appareil digestif des poissons est un processus long qui, lorsque de nombreuses bactéries pathogènes interviennent, doit souvent être soumise à un traitement antibactérien.

Une alimentation variée et naturelle préviennent la maladie des trous et favorisent le processus de guérison. Une alimentation à base de cœur de bœuf ou de viande d’animaux à sang chaud, à laquelle aucun poisson d’ornement n’est physiologiquement adapté, favorise la prolifération nuisible de flagellés intestinaux et de bactéries.

 

Traitements des infections dues à des ciliés

Le traitement doit absolument être entamé le plus tôt possible, étant donné que dans l’habitat limité à population relativement dense d’un aquarium, la prolifération de ces parasites peut pour ainsi dire exploser et atteindre le stade de banc.

N’oubliez pas que les invertébrés peuvent être sensibles au traitement ; le cas échéant, effectuer le traitement dans un bac de quarantaine.

Les poissons à cartilage (requins et raies) ne supportent pas le vert de malachite et les composés analogues.
Pour augmenter l’efficacité du traitement, il est recommandé, dans la mesure du possible, d’augmenter légèrement la température pendant quelques jours (respecter impérativement la limite de tolérance des poissons). En général, les parasites supportent plutôt mal les températures élevées et le système immunitaire des poissons fonctionne mieux. L’idéal serait une température d’environ 31°C. Conserver cette température plus élevée quelques jours après le traitement, puis l’abaisser lentement.

Par ailleurs, bien aérer l’eau pendant le traitement et couper l’éclairage, du moins pendant les jours de traitement. Même si le double traitement (jours 1 et 3) est réussi, les points blancs sur la peau des poissons restent visibles pendant encore quelques jours, puis s’effacent progressivement pour  finalement complètement disparaître. Ce n’est que si la formation de nouveaux points a été observée avec certitude qu’il peut être déduit que des agents pathogènes ont survécu ou été réintroduits et qu’un autre traitement est nécessaire (jours 5 et 7).

La maladie des points blancs doit être diagnostiquée sans équivoque.

 

Prévenir les carences et la malnutrition et y remédier

Les poissons puisent les minéraux et oligoéléments de l’eau à travers la peau et les branchies.

Les poissons sont ainsi protégés de manière efficace contre les déformations non génétiques (habituellement au niveau des branchies ou des nageoires). Un apport suffisant en minéraux et en aliments riches en vitamines est primordial, notamment aux stades initiaux de développement. Mais les carences peuvent également se manifester  par des altérations corporelles pathologiques chez les poissons adultes. Une carence en iode se reconnaît par un gonflement de la glande thyroïde, qui forme une tumeur saillante. Il est recommandé, dans de tels cas, de nourrir les poissons avec des aliments à teneur naturellement élevée en iode. Ces aliments contiennent beaucoup d’algues et de crustacés marins. Avec une alimentation quotidienne riche en iode, le gonflement du tissu thyroïdien se résorbera de lui-même en l’espace de quelques semaines.

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